Maladie courante chez les hommes, le cancer de la prostate est souvent difficile à détecter dans la mesure où les signes observés peuvent être associés à d’autres maladies du même organe. En l’occurrence, outre le dépistage précoce, la meilleure manière de diagnostiquer la maladie est d’en connaître les différents symptômes.
Les symptômes les plus courants
Le premier symptôme cancer prostate le plus courant est représenté par des difficultés à uriner. Cela peut être aussi bien traduit par une difficulté à commencer à évacuer ses besoins, ou bien à se retenir. Sinon, cela peut être tout simplement une incapacité à uriner, ou au besoin fréquent d’uriner, notamment la nuit. Au même titre, un faible débit urinaire, une douleur pendant l’évacuation de l’urine ou une sensation de brûlure peut être un signe à prendre en compte.
Il est aussi possible que le patient ait du sang dans l’urine ou le sperme. De la même manière, si un homme est sujet aux douleurs ou raideurs fréquentes au bas du dos, en haut des cuisses ou aux hanches, il est temps qu’il consulte son médecin pour savoir s’il s’agit d’un symptôme cancer prostate.
Des changements sur le fonctionnement urinaire peuvent survenir pour alerter le patient, pour ne citer que l’envie fréquente, la difficulté de rétention, l’impériosité urinaire ou encore, les douleurs en urinant et le besoin de pousser. Autrement, il est possible de rencontrer des changements au niveau génital, entre autres, des éjaculations douloureuses, des difficultés d’érection. Enfin, il existe également des personnes prédisposées au cancer de prostate.
Les autres symptômes du cancer de la prostate
Le symptôme cancer prostate localisé est difficile à détecter dans la mesure où au début de son évolution, aucun trouble urinaire ne survient. Néanmoins, au fur et à mesure que le cancer avance, l’urètre commence à être comprimé de manière à ce que de symptômes mécaniques apparaissent, pour ne citer que l’augmentation de volume de la prostate, qui ne représente pas un signe spécifique. Le problème réside dans le fait qu’une prostate qui augmente de volume peut traduire d’autres maladies comme l’adénome ou une infection de la prostate.
Sinon, la pollakiurie, est un symptôme cancer prostate courant, caractérisée par un besoin fréquent d’uriner la nuit. Or, des fuites urinaires (incontinence urinaire) sont observées, et malgré le besoin, le jet d’urine est faible, ou il y a même une difficulté ou impossibilité d’uriner. Une fois le besoin fait, il est possible de noter une sensation de ne pas avoir vidé sa vessie.
Le diagnostic utile pour découvrir les symptômes du cancer de prostate
En l’absence de symptôme, il est possible d’effectuer un diagnostic via un toucher rectal volontaire ou pour d’autres motifs.
Sinon, lors d’un examen anatomo-pathologique du tissu prélevé pour le traitement chirurgical d’un adénome de la prostate, le bilan peut confirmer l’existence du cancer de la prostate.
Dans ce contexte, à défaut de symptôme cancer prostate, il est recommandé pour un homme de procéder à un diagnostic précoce de ce cancer pour optimiser l’efficacité des soins et traitements adéquats. Cela doit être fait vers 45-50 ans, et ce, régulièrement une fois cette période passée.
Prévenir le cancer de prostate
Pour prévenir le cancer de prostate, il est recommandé d’observer une alimentation équilibrée et de réduire la consommation d’alcool. Sinon, il est aussi conseillé de réduire la consommation de produits laitiers et autres dérivés du lait pour ne pas accroître le risque. Cliquez pour plus d’infos.